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mardi 28 août 2018

L'Académie d'agriculture de France ? Une institution essentielle pour notre pays !

Certains, qui ne regardent pas bien loin, ne voient dans les académies que des assemblées de vieux rassis, inactifs, dolents… Ils ont peut-être leurs raisons, mais je me demande si la première n'est pas une certaine paresse, la catégorisation hâtive étant un bon moyen de penser peu, d'éviter de se remettre en question. Cela dit, il y a tous les autres, plus ouverts, qui, me semble-t-il, méritent des explications.

Si l'Académie d'agriculture existe, sous la protection du président de la république, c'est bien que la collectivité nationale l'a missionnée pour un rôle national important, pour une utilisé sociale et politique très particulière. Notamment les académiciens sont des personnalités très sélectionnées pour leur engagement en faveur du public, et qui ont accepté la responsabilité de travailler en vue d'éclairer les débats publics.
On sait que l'on ne peut guère faire confiance à la presse ou au politique, non pas que tel journaliste ou tel homme politique soit critiquable en particulier (il y a sans doute la même proportion de gens bien que dans les autres groupes humains), mais surtout qu'une certaine cacophonie règne, laissant les citoyens bien désemparés.
C'est notamment le cas à propos de l'alimentation, et, ces derniers temps, on a vu un grand nombre de revues reprendre dans la hâte, dans la précipitation, dans la … presse, des informations relatives à un article excessivement médiocre sur la consommation d'alcool et les risques qu'elle ferait courir ; on aurait attendu quelques jours que l'on aurait eu cette analyse statistique bien sentie que l'article ne valait pas tripette, et qu'il y avait lieu de s'interroger sur les raisons pour lesquelles les auteurs l'avaient publié.
En tout cas, pour les consommateurs d'alcool modérés, il n'y a pas lieu de s'inquiéter, comme le laissait penser cette presse hâtive que j'ai dénoncée précédemment. Pour le politique, certains ont des comportements du même type que cette presse dénoncée, à savoir qu'ils utilisent des informations gauchies pour arriver à des fins idéologiques.

L’académie d'agriculture de France est là pour donner une voie raisonnable, raisonnée, argumentée. Elle est là pour rappeler des faits, parce qu'elle est constituée de personnalités qui travaillent à bien connaître ces derniers. Elle est là pour donner des informations fiables aux citoyens, afin que ces derniers ne soient pas les girouettes des démagogues.
Elle est là non pas seulement pour les citoyens individuels, mais aussi pour les groupes, que sont les industries, les agences nationales…  L’Académie d'agriculture s'auto-saisit, et, contrairement à ce corps important et utile également qu'est le CGAAER, elle n'est pas là pour répondre à la commande du ministre de l'agriculture. Elle est là pour la prospective, identifiant les questions de société, les questions politiques, les questions techniques qui vont se poser. Par exemple : le froid est-il durable ? L'Académie a organisé une séance publique pour en discuter ; en discuter du fond, sans arrière pensée corporatiste.

Bref, l’Académie d'agriculture a une fonction très essentielle, reconnue depuis longtemps par le roi, quand il s'agissait de la Société royale d'agriculture, puis par l'état depuis la révolution.
Et elle marche activement dans le chemin qui lui est dévolu !

dimanche 26 mars 2017

Quelques (bonnes) nouvelles d'Uruguay et d'Argentine

Ca y est : nous sommes revenus de mission en Uruguay et en Argentine, où les services des ambassades de France (merci) nous avaient concocté un programme serré, que je propose de présenter, afin de montrer les avancées  :

Dimanche 19 mars

13h20        Arrivée à Montevideo

20h    Dîner chez Juan Pablo Clerici Magri : Juan Pablo et son épouse nous ont réservé, chez eux, un accueil charmant, avec famille, amis... et produits exclusivement uruguayiens. Une mouclade, du poisson très peu fumé avec une marinade d'huile d'olives et de légumes, puis des viandes grillées sur le feu (un flanchet et une entrecôte), des vins plein de soleil. Quelle belle ambiance... qui nous a conduit tard dans la nuit, de sorte que...


Le lundi 20 mars a été difficile à entamer. Je passe sur les rencontres avec des journalistes très amicaux, pour arriver à  :    
10h00    Master Class au restaurant 1921, Hôtel Sofitel Carrasco, vec des chefs et membres de la Asociacion gastronomica del Uruguay.
Là, avec le jeune chef Kaywa Hilton, nous avons montré comment passer de la cuisine moléculaire à la cuisine note à note.
Pour les démonstrations, nous disposions des produits de la Société Iqemusu  http://www.iqemusu.com/
Puis, après un rapide déjeuner :

Conférence à destination de la communauté scientifique   « Résultats récents en gastronomie moléculaire, et applications dans la cuisine de demain (cuisine note à note) »
Cela se tenait à la Faculté d’ingénierie, où nous avons été reçus notamment par Madame Maria Simon, doyenne, et ses collègues. Beaucoup de monde intéressé par la gastronomie moléculaire et par la cuisine note à note.

Puis, Cocktail d’ouverture du mois de la Francophonie à la Bibliothèque Nationale


Le lendemain, le mardi 21 mars

11h    Conférence grand public :  « La cuisine note à note est la dernière tendance culinaire, et pour longtemps! »
Cette fois, c'était à l'Alliance Française, en présence de Monsieur l'Ambassadeur de France Philippe Bastelica. La salle était si pleine que le public s'est assis par terre ou est resté debout (comme moi, donc). Disons que j'ai fait de mon mieux.
Le soir,      Diner « Goût de/Good France » à la Résidence de France, par Amandine et Aurélien Bondoux, qui ont hybridé leurs idées de cuisine à de la cuisine note à note.

Le mercredi 22 mars, départ de la résidence de France pour l’aéroport de Montevideo Carrasco, et arrivée à  Buenos Aires,  où un accueil merveilleux nous était réservé par  l’hôtel Sofitel Buenos Aires Arroyo
       
A 19h, cocktail avec la presse spécialisée dans un salon du Sofitel Arroyo, puis dîner en petit comité avec M. l’Ambassadeur de France en Argentine et le Directeur du Sofitel, M. Frédéric Ribault. Nous rencontrons le chef Olivier Falchi, avec qui nous allons travailler (voir la suite !).

Le jeudi 23 mars, à 10h, réunion avec Olivier Falchi afin de préparer le diner que j'évoque plus loin.

Puis, tout le reste de la matinée, entretiens avec la presse, avant un déjeuner à l’invitation de M. l’Ambassadeur de France.

A 16h, rencontre avec  les membres de l’Association argentine de cuisine moléculaire, puis très long interview par une télévision, avant la conférence publique au Centre Culturel de la Science du Pôle scientifique et technologique, Godoy Cruz 2270

Et, à 21h, dîner commenté : Menu « note by note », à l’Hôtel Sofitel Arroyo, Restaurant Le Sud

Le diner était vraiment merveilleux, et ce serait bien trop long de le décrire entièrement, mais qu'il me suffise de décrire le poisson, qui était parfaitement cuit, accompagné d'un chou fleur-olli et d'une sauce kientzheim... plus des composés note à note.
Arrivant devant les convives, cette merveilleuse odeur moderne et fraîche se faisait sentir. L'équilibre de l'assiette était parfait. Le chou fleur olli et la sauce kientzheim n'étaient pas note à note, d'accord... mais qu'importe, puisque le plat est d'antologie !

Le vendredi 24 mars, Master class à The Brick Hotel, avant une rencontre avec les Associations Lucullus et Acelga au Palais Duhau Park Hyatt Hotel.

Et, enfin, retour.


Que retenir ? De belles rencontres, beaucoup de militantisme, et la cuisine note à note qui progresse !